Mon chien peut-il manger des cenelles (aubépine) ?

Si votre chien grignote des cenelles en balade, vous vous demandez peut-être s’il faut vous inquiéter. Les baies mûres d’aubépine sont généralement considérées comme peu toxiques, mais les noyaux peuvent libérer des traces de cyanure s’ils sont mâchés en grande quantité. L’idée est donc de rester sur une consommation très limitée.
Sommaire
Pourquoi cette question est importante
Les haies d’aubépine sont fréquentes à la campagne et produisent de petites baies rouges que certains chiens aiment picorer. Il est utile de connaître les risques potentiels liés aux noyaux et aux épines pour réagir correctement.
Bienfaits possibles
Chez le chien, les cenelles ne sont pas un aliment indispensable, mais elles contiennent :
- Flavonoïdes antioxydants : potentiellement intéressants pour la circulation, même si cet effet n’est pas un objectif en alimentation courante.
- Fibres : en très petite quantité, elles peuvent soutenir un transit régulier.
Risques pour le chien
Les principaux risques viennent des noyaux durs.
- Traces de composés cyanogéniques : la libération de cyanure reste théorique aux doses alimentaires, mais mâcher beaucoup de noyaux n’est pas souhaitable.
- Risque mécanique : les noyaux peuvent gêner la digestion ou se coincer s’ils sont avalés en nombre.
- Présence d’épines sur l’arbuste : risque de blessure buccale ou oculaire si le chien se sert directement sur la branche.
Portions et fréquence
Les cenelles, si vous décidez d’en laisser, doivent rester anecdotiques.
- Petit chien (5 kg) : 1 à 2 baies sans noyau, de temps en temps.
- Chien moyen (10 à 20 kg) : 2 à 5 petites baies au maximum, en gardant les noyaux à l’écart.
- Grand chien (> 20 kg) : quelques baies propres, toujours sans en faire une habitude ni une grande poignée.
Mode d’emploi
- Ne cueillez que des fruits bien mûrs, rouges et sains.
- Retirez les noyaux autant que possible avant de les proposer.
- Offrez-en quelques-uns seulement, pour le “goût”, en surveillant la digestion.
Cas particuliers
- Petits chiens : plus exposés au risque mécanique si plusieurs noyaux sont avalés.
- Chiens cardiaques : l’aubépine est parfois utilisée en phytothérapie, mais ce type d’usage se fait uniquement sous contrôle vétérinaire, et non via des grignotages sauvages.
Erreurs fréquentes (et solutions)
- Laisser le chien se servir directement sur l’arbuste → il risque de se piquer avec les épines, mieux vaut le tenir en laisse à proximité.
- Laisser un chien avaler une grosse poignée de baies → cela augmente les risques digestifs, limitez à quelques fruits.
- Remplacer un traitement cardiaque par des cenelles → l’aubépine ne doit jamais se substituer aux traitements vétérinaires.
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